En fait c'est un cargo qui vient tous les 15 jours faire le ravitaillement de l'archipel .
Le nom de goélette a été gardé en souvenir celle qui passait il y a fort longtemps tous les 6 mois .

Pas celle-là ! .

La couleur est variable et il peut y avoir des défauts sur la surface de la nacre .

D'abord ils élèvent les petites nacres . Vers 2 ans elles sont nettoyées et préparées pour le greffeur . Ce sont souvent des chinois car ils sont très habiles et surtout très travailleurs .
Le greffeur commence par sectionner la gonade qui est la poche qui va recevoir le nucléus et le greffon .
Le nucléus ( des nucléi ) est le support sur lequel va se former la nacre , plus le nucléus est bien lisse et plus sera belle la perle .
Le greffon est un bout de manteau d'une belle nacre sacrifiée . C'est lui qui va provoquer la sécrétion de nacre autour du nucléus .
Après le greffeur met le nucléus dans la poche . Puis il met tout à coté le greffon . Le positionnement de celui-ci est très important .
l'opération ne dure pas plus de 2 minutes .

Elles sont percées pour être accrochées sur un filet . Ce filet est mis dans l'eau sur des lignes , maintenues à environ 4 mètres de profondeur grâce à des flotteurs .
Les filets se couvrent d'algues ( comme les bateaux ) et il faut donc sortir les filets tous les 3 mois et les nettoyer ..

C'est à dire que l'on enlève la première perle produite par la nacre et le greffeur place alors 1 nouveau nucléus plus gros . Cela permet de récolter des perles plus grosses .

En effet certaines nacres meurent apres la greffe , d'autres rejettent le nucléus , et produisent alors 1 Keshi , c'est à dire une perle loupée .

Et 1 pour 1000 est exceptionnelle .

Le curé accueille ses paroissiens . La cathédrale était presque pleine , un bon tiers de la population de Rikitea y participe activement . En effet ils chantent des chants polynésiens magnifiques avec entrain et ferveur .

Tout est indivision sur cette île donc les héritages sont compliqués en plus il n'y a que 12 familles à Rikitea : tout se sait et se voit .

Il s'est converti au catholicisme sous la pression du père Laval et il s'est appelé Gregorio Stanislas .

Nos efforts sont récompensés par la vue du mont Mokoto qui lui ne fait que 423 mètres

Dur dur pour les cuisses et les mollets .

"On se croirait sur google " dit le doudou . On aperçoit bien les patates de corail et on voit qu'Australe est bien mouillé . Il a toute la place pour tourner en cas de changement de vent .

j'ai donc renoncé à 431 mètres et Marc escalade les 10 derniers mètres . Bravo . Comme il est parti avec l'appareil photo ....pas de photo de son escalade .

En plus j'ai les cheveux trop longs , je suis très mal coiffée . Le salon de coiffure en mer se fait malheureusement très rare et à Rikitea aussi .

Et il pleut .

Mais heureusement nous avons des bâtons magiques .

Et ses nombreuses fermes perlières .

Si elle ne l'est pas complètement c'est pour l'esthétique de la photo .

Ouf car les jambes commençaient à souffrir car sur la route du retour les montées et les descentes se succédaient joyeusement sans pitié . Elle en a profitait pour nous proposer son bungalow gratuitement au cas ou nous en aurions assez de loger dans le bateau .... incroyable

Il y a des milliers de bouées , certaines en plus noires et au ras de l'eau ou même enfoncées dans l'eau à 20 cms de la surface , Il faut donc zigzaguer entre ces pièges à hélices . A un moment nous avons du faire demi tour .

Je l'ai prise ... sur internet c'est plus tranquille .

Cette chapelle est la première construite en Polynésie en 1839 .

Il a été instruit ici et après il est parti faire des études sur 1 autre île .

Il donne . Il donne tant qu'il s'est fait rouler par toute sa famille . C'est le lot des âmes pures . Il est trop bon cet homme . Il nous a donné plein de fruits et a refusé fermement que nous le payons . Il cultive son potager , entretient la chapelle et le jardin autour avec amour et dévotion .

Toute une partie de l'île est interdite car elle appartient à Robert Wan , le magnat de la perle . Des anciens légionnaires protègent bien la zone grâce à leur impressionnante carrure .

Ce tunnel étonnant les protège des assauts de leurs nombreux cochons .

Sa maison abritée de l'air salin et des vents .

Il m'a donné 1 grosse tranche de coeur de palmier . Quel régal le coeur de palmier frais .

Pourquoi les clochers sont-ils différents ? Tout simplement parce que le Père Laval a voulu imiter la cathédrale de Chartres !

Nous étions environ une vingtaine de personnes venant des bateaux qui mouillent dans les baies de l'archipel des Gambier . La maman de la mariée , rencontrée la veille , nous avait très gentillement invités .

Et 1 synthétiseur bien sur en plus .

Sauf celle du musicien chef .

Il a été très bien organisé et très bon .Grand merci .

Le déhanchement sensuel des vahinés au son du okoulélé .... Eh bien NON cela n'a pas été cela .
Normal sur le parvis de l'église quand même Marc !!!!!

L'ancre Akakero, comme tout ancre au temps ancien était constituée par un gros bloc de pierre de cinquante centimètres de diamètre dans lequel avait été taillé une anse. Mais cet ancre fût l'objet d'une mystérieuse histoire. Il existait un secret entre le roi Te Mateoa et son défunt fils Te Ikato'ara . Il s'agissait d'une ancre en pierre qu'il avait caché dans un moment de colère et dont personne n'avait connaissance du lieu. Le vieux roi se rendit donc à l'île de Akamaru, pour solliciter la grande prêtresse Toapere qui se disait inspirée de Te Ika-tohara et demanda : - “Si c'est toi, mon fils, qui me parle en ce moment, dis-moi où tu as caché l'ancre en pierre appelée Akakero que je cherche partout?” - “Tu la trouveras, cachée dans un bourbier à Tai-o-ahu-o-kura!” dit la voix, L'ancre se trouvait effectivement ensevelie dans la boue à l'emplacement signalé, un bourbier à Tai'auokura d'où elle a été dégagée.
Cet objet est actuellement précieusement conservé dans le bureau du maire à Rikitea.
Cette grande prêtresse Toapere a prédit aussi la chute des dieux des Gambier et l'avènement d'une divinité plus puissante qui remplira le jour et la nuit, un bateau arriverait avec à son bord deux hommes en blanc ; ils resteraient à l'île d'Akamaru puis rejoindraient la grande île où ils enseigneraient la bonne parole. “Préparez vous pour une fête, Battez des toga, Séchez les rereki, Un bon bateau n'est pas loin.”
Note : les toga et rereki sont des tapas, des tissus confectionnés avec des écorces végétales.

Mais pourvu que notre dessalinisateur ne fasse jamais cela ... à moins que cela soit en champagne .

MERCI BEAUCOUP .

Depuis que nous sommes dans le pacifique , la coque se couvre d'algues ( et les hélices aussi bien sur ) comme nulle part ailleurs alors que l'eau est entre 17 et 22 degrés . C'est très surprenant et très casse pieds d'ailleurs . J'ai épuré mon propos alors que cela me démange de dire autre chose !

Nous avons commencé à le nourrir avec 1 gant plein de lait .

En " langage maman " on dirait : il a fait sa nuit !

Il ne pense qu'à une chose : nous suivre .

Maintenant nous utilisons une seringue avec un petit embout percé , mais ce n'est pas encore la grande réussite car il est impossible de bien régler le débit du lait mais cela le nourrit quand même et il se repose entre 2 biberons et nous aussi ! .

Nous sommes contents car à terre , nous avions très peur qu'il se transforme en barbecue assez rapidement !

En plus c'est vrai il pleut sur la ville .... mais pas dans mon coeur quand même ... quoique un tout petit peu ... normal nous ne sommes pas des brutes .
Je n'aime plus le gigot d'agneau ... pour quelques jours seulement !
de toutes les façons nous ne pouvons en acheter ici !

En parents indignes nous ne sommes même pas allés te voir petit chevreau ( c'est un male que nous avions baptisé Kamaru mais comme il n'est plus avec nous ....) .
Mais nous avons rencontré à terre les parents " adopteurs " et nous savons que tout va bien . Tu joues parait-il avec le chien , par contre le chat n'est pas ravi du tout par ta présence . Quant aux enfants n'en parlons pas ils se battent pour s'occuper de toi .... mais cela ne va peut être pas durer ...

Donc sur ce bateau accueillant il y a en plus des parents Olivier et Sandra , 2 enfants Mathis et Chloé et 2 animaux , le chien Hoédic et le chat pas content Touline
Ils ont même eu pendant quelques semaines 1 iguane qui parait -t-il avait un contact privilégier avec leur fille Chloé ... j'ai du mal à imaginer un iguane affectueux ... mais je les crois .

Il boit plein de biberons même la nuit ! Bon courage Sandra , car les enfants avaient promis de s'en occuper mais ... et là ce n'est plus moi qui le dit ! .

Il s'habitue doucement à Kamaru nous a-t-on dit .

Mais nous avons Florent à récupérer le 15 octobre à Papeete et si nous voulons un peu visiter les Tuamotu , nous devons partir . Nous avons visité tout ce qu'il y a à voir mais c'est un endroit paisible tout à fait préservé et donc qui a gardé son authenticité . Nous avons beaucoup aimé cette escale aux Gambier .

Bravo à Sandra et Olivier car c'est un vrai bébé . Leurs nuits sont bien mouvementées grâce à lui .

Ce matin , Kamaru a passé la tête , puis une patte puis l'autre patte et HOP dans le lit tranquillement installé entre Sandra et Olivier , très fier de son audace ... Cela les a fait beaucoup rire .

le souffle de la baleine est entouré .

Pour ne pas rentrer dans la passe de l'Atoll d'Hao nous sommes restés toute la nuit à la dérive sous la surveillance du capitaine .

Effectivement nous avons 2 sources de renseignements ( Maxsea et le programme ayetide ) pour les marées et elles se contredisent , c'est pas bien pratique !

Nous sommes passés à 1 bon moment car cette passe réputée dangereuse , fut traversée très facilement . Le courant était d'environ 3 noeuds ce qui n'est pas énorme .

Hao était une base arrière pour Mururoa ainsi cet atoll a connu une forte explosion démographique dans les années 1960 grâce aux essais nucléaires et des installations diverses très importantes ont été construites , comme ce port et une piste d'atterrissage ou le concorde s'est posé plusieurs fois ( avec le Général de Gaulle en prime ! il avait un faré pour lui ( 1 maison ) qui a été détruite ) .

Tout cela est transformé en chantier de démolition . Et du mouillage nous entendons les pelleteuses !

Leur port privé et leur quai privé direct sur le lagon ... le rêve .

Ils nous ont merveilleusement accueilli .

En plus il laisse faire les abeilles . Il met un essai dans une ruche et apres elles se débrouillent toutes seules . En France les apiculteurs mettent des cadres garnis de cire gaufrée . Ici rien de tout cela les abeilles fabriquent leur cire . Tout est complètement naturel .

Les ruches sont sur pilotis car régulièrement il y a de la houle d'environ 3 mètres en mer et des vagues montent sur les îlots des atolls . Et donc il y a 3 mois environ , les ruches ont été détruites car les vagues ont été très fortes et malgré les pilotis ce fut un désastre . Par contre il fait une récolte tous les 4 mois .

Les noix de cocotiers sont ramassées , ouvertes et épluchées . puis le coprah est mis a séché sur ces séchoirs avec toiture coulissante pour mettre le coprah à l'abri de la pluie .Puis le coprah est mis dans des sacs et donné à la goélette quand elle passe . Les copraculteurs sont payés dès la pesée .

Les murs de ce " fare " ( maison )
sont fait de corail taillé et le toit est en palmes tressées ou " niau" .

Ils sont merveilleux tous les deux . Ils sourient et rient tout le temps et ne pensent qu'au bonheur de leurs hôtes .Que du bonheur .

Le passage de la passe a été très facile .

Il est " demi " . Son père était chinois et sa mère polynésienne . Il est le père " adoptif " de Stina .

Il fait des animaux , des vases , des lustres , des tapis , des tableaux , des coussins avec des milliers de coquillages . Toute la famille cherche des coquillages pour lui permettre de faire ses créations .

Et pour le départ c'est un collier de coquillages .Ils sont merveilleux ces polynésiens .